Menée par l’équipe d’architectes composée du mandataire Frédéric Druot et d’Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, cette opération est emblématique car elle a transformé la qualité des logements et donc la qualité de vie des habitants et prouvé qu’une rédemption est possible pour le patrimoine des années 1960.
Cette 9e édition dont le thème est « les HLM, utiles à la République » vise à rappeler le rôle joué par les organismes HLM. De porter haut et fort les engagements du mouvement HLM en matière de pouvoir d’achat, d’inclusion, d’égalité et de solidarité ainsi que les actions en faveur de la transition énergétique et environnementale pour lutter contre le dérèglement climatique. L’opération portée sur la Tour du Bois Le Prêtre témoigne de cette démarche.
Des patrimoines capables de muter, considérant « le déjà-là »
« Il s’agit de considérer ces volumes comme capables de muter. Ces patrimoines modernes des années 50/60 se révèlent être de réelles opportunités pour inventer de nouveaux programmes » explique Hélène Schwoerer, directrice générale adjointe de Paris Habitat en charge de la maitrise d’ouvrage.
Construite entre 1959 et 1962 par l’architecte Raymond Lopez, cette résidence de 96 logements, haute de 50 mètres est un miroir de la stratégie de Paris Habitat de traitement des grands ensembles. Prenant en compte les spécificités du patrimoine, propres à une ville telle que Paris, l’établissement, engagé pour une ville neutre en carbone, favorise en effet les projets de mutation. Le choix de prendre en compte le « déjà-là » est ainsi privilégié sur une opération de démolition.
