Renouvelés en 2018, les objectifs du Plan climat permettent un gain thermique de 60% consécutif à l’amélioration de la performance thermique de l’enveloppe du bâtiment soit des économies générées de 400 euros par an en moyenne par famille. Entre 2011 et 2022, le gain thermique moyen obtenu a même été de 140 kWh/m².
Cela sous-tend la réalisation des isolations des façades avec des matériaux biosourcés mais aussi d’intervenir sur l’isolation des caves et des toitures terrasses. Cela intègre également le remplacement des menuiseries extérieures avec la pose de fenêtres équipées de double vitrage à isolation thermique renforcée. L’objectif est d’éviter toute déperdition d’énergie.
Au 159-161 rue du Château des rentiers (13e), par exemple, cette résidence, datant de 1931 et composée de 285 logements, bénéficie d’une réhabilitation Plan climat livrée au second trimestre 2024. Cette opération, d’un montant de 16 millions d’euros, vise la transition énergétique et environnementale du bâti, en intégrant une isolation biosourcée en liège, et permet de voir la consommation de gaz divisée par trois, passant de 286 kWh/an/m² à 91 kWh/an/m².
Accompagner nos locataires notamment les plus fragiles
Le défi climatique et le contexte international nécessitent également une réponse sociale. Dans le cadre de l’accompagnement social des locataires, Paris Habitat limite les impacts économiques de la crise et l’endettement des locataires. Par le biais de son réseau de conseillers et conseillères sociales, l’établissement agit le plus en amont possible, sur les maux à l’origine de l’impayé et en établissant un diagnostic social. Déterminant un plan d’action, œuvrant, en lien avec les partenaires sociaux, à l’ouverture des droits, l’établissement peut proposer, selon la situation, un échéancier ou le recours au fond de solidarité pour le logement (FSL).
