Comme un symbole de ces enjeux au cœur des priorités de l’établissement, c’est son jardin situé dans la résidence Championnet-Marcadet (18e) qui a servi de toile de fond à la signature de la charte. Réunissant la Ville de Paris et les 3 bailleurs parisiens, elle a également été l’occasion de planter, en présence d’habitants, un cerisier japonais au cœur du grand espace vert qui abrite également depuis cette année, des brumisateurs pour lutter contre les îlots de chaleur.
Les 10 engagements pris :
- Développer le patrimoine arboré
- Choisir le bon arbre au bon endroit
- Garantir de bonnes conditions de plantation
- Accompagner les jeunes plantations
- Appliquer une taille raisonnée
- Veiller à la santé des arbres
- Soigner et valoriser les arbres singuliers
- Éviter et réduire les abattages
- Compenser les abattages et contribuer au renforcement de la nature en ville
- Bien tenir son chantier
Ces engagements s’inscrivent pleinement dans le Projet stratégique de Paris Habitat. Acteur majeur de la biodiversité en ville, Paris Habitat est engagé pour la protection de la nature et pour une gestion durable et écologique. Il en va du maintien de la nature en ville mais aussi de l’amélioration du cadre de vie des habitants. Paris Habitat loge en effet 1 parisien sur 9. Or ce patrimoine s’il est par nature de pierres est aussi un patrimoine arboré. 1 arbre parisien sur 15, en dehors des bois de Vincennes et de Boulogne, y est en effet planté. Ce sont ainsi 13 100 arbres qui se tiennent aujourd’hui à l’aplomb des 70 000 m² de toitures végétalisées, parmi les 108 hectares d’espaces verts.
En 2022, l’établissement est devenu le premier bailleur en France à recevoir le label éco jardin pour la gestion écologique du patrimoine arboré sur la résidence Dorian Picpus (12e). Dès 2015, ce label avait été décerné pour sa gestion écologique des espaces verts et 17 autres sites du patrimoine ont reçu depuis cette autre distinction.
L’établissement apporte en effet un soin tout particulier à son patrimoine forestier cultivé depuis un siècle. Les arbres dits « patrimoniaux » côtoient les hêtres et chênes. De nombreuses espèces continuent à y être plantées, originaires principalement d’Île-de-France, avec l’aide de pépiniéristes franciliens. Numérotés, identifiés, tous ces végétaux ont leur propre carnet de santé, mis à jour deux fois par an. Un système d’information géographique du patrimoine (SIG) arboré a également été mis en place. Celui-ci vient en complément d’un barème de l’arbre qui établit une valeur financière à chacun d’eux et permet de sensibiliser, d’éviter les altérations et de sanctionner en cas de dégradation.
